FLASH BACK 2019 “OBJECTIF IRONMAN NICE”

Avoir un mental 100% positif c’est le secret, la clef de toutes les victoires !

13 compétitions. 114km de natation. 4324km de vélo. 1292km de course à pied = une année IRON MAN

2019, une année révélatrice.

Une année où chaque jour, chaque semaine a été consacrée à mon objectif principal : ma 1ère participation à un Iron Man. Et pas n’importe lequel: l’Iron Man de Nice, le plus mythique en France. ( à noter, qu’il y a 2 ans je n’avais même pas connaissance de l’existence de ce genre d’épreuve ! )

La grande décision

Après 2 ans au club de Levallois Triathlon, c’est la grande décision. Je veux aller plus loin et les triathlons M ne me suffisent plus. Je prend goût aux triathlons longue distance (triathlons format L) et le déclic apparaît lors de l’arrivée au 70.3 de Vichy en 2018 : j’en veux plus. C’est décidé, je veux voir si je suis capable d’aller encore plus loin, plus longtemps. Je m’inscris sur un Iron Man. C’est alors que toute mon année est orientée vers ce défi personnel, ponctuée de différentes émotions : appréhension, excitation, doutes, peurs. Il faut s’entraîner, s’équiper, s’organiser. Il faut prendre confiance et prendre conscience de ce qui m’attends.

La mise en pratique

Réussir cet Iron Man a été possible grâce à un entrainement assidu avec le coaching by Triathlon Spirit . Je suis une baby triathlète encore et je n’aurai jamais réussi sans un accompagnement sportif. Le but n’était pas de me faire faire un entraînement de professionnel, mais de me permettre de réaliser une course avec le plus de plaisir possible et d’allier ce planning avec ma vie de tous les jours. Certes 2019 était consacrée à mon Iron Man mais il ne faut pas oublier qu’il fallait aussi honorer aussi ma vie professionnelle et personnelle, ne pas se déconnecter du monde et faire profiter mon entourage, de mon énergie et de ma motivation. Ce fut chose faite : ma famille, mes collègues, mon partenaire de vie, tout le monde a vécu en mode Ironman !

Avec mon coach Triathlon Spirit (ndlr Vivien Foglia), nous organisons alors un planning sur l’année avec différentes compétitions pour me préparer à ce grand challenge: triathlons, marathons, semi-marathons, aquathlons… Je teste alors différents formats, différentes régions pour être prête le grand jour. On analyse des fichiers, on prépare le vélo, on réadapte les allures, on organise le séjour, on planifie la course, on étudie les tracés, on test la nourriture, on adapte un régime alimentaire, on surveille son poids, on surveille la fatigue, on prend en compte les émotions, on s’entraîne, on s’entraîne, et on s’entraîne…. C’est un investissement personnel intense mais tellement gratifiant et excitant !

Les entraînements s’enchaînent, les compétitions aussi et la progression se fait ressentir. J’améliore mes chronos, mon corps devient plus endurant et mon mental plus fort. Je me sens prête. J’ai hâte.

La réussite

30 juin 2019. 20h30. Moi, baby triathlète, je deviens finisher de l’Iron Man de Nice en 13h45 le sourire aux lèvres et l’énergie du matin ! (cf compte rendu complet de ma course)

Ce qui restera gravé à jamais : le sentiment d’épanouissement et de satisfaction intense lors du dernier kilomètre de cette course à grande échelle. La chair de poule qui vous prend sous 40° dégrès lorsque vous courez sur le tapis rouge Ironman, le coeur qui s’emballe quand on entend le speaker vous hurler “You are an ironman” et la fierté immense qui vous submerge en franchissant la finish line.

J’ai envie de recommencer ! Rendez-vous en 2020.

N’oubliez pas, kiffer votre vie #alwayssmile

mon rp sur 10KM A ISSY LES MOULINEAUX

En 2016, courir un 10km me paraît un peu incensé. Cela dit, je m’y teste et je passe les 10km en 58 minutes, ce qui était déjà un bon temps pour une coureuse du dimanche ! Nous sommes en décembre 2019, et aujourd’hui, j’en veux plus ! En 2 ans, j’ai couru plusieurs centaines de kilomètres et je suis capable d’améliorer mes temps sur une telle distance. La dernière fois que j’ai couru un 10km, c’était à Hardelot en Septembre 2019. Résultat : 47 minutes. Sacrée évolution ! Mais vraiment, j’en veux plus. Vais-je réussir à faire encore mieux cette fois ? Découvrez mon compte-rendu des 10km d’Issy les Moulineaux….

Ambiance de Noël

Je fais cette course tous les ans. C’est près de chez moi et je suis fan de cette ambiance festive de Noël. C’est ma période préférée de l’année alors comment ne pas participer à une corrida de Noël ? Bon je l’avoue, je ne me suis jamais inscrite sur la course déguisée. J’admire ces petites mamans et papa Noël qui ont tout l’attirail du parfait père Noël. Cela dit, mon esprit de compétition reste présent et je ne me vois pas courir un 10km dans cet accoutrement légendaire.

C’est dimanche matin. Avec mon acolyte du jour made in Levallois triathlon, on décolle de Levallois à 8h. Le contexte actuel des grèves ne nous rassurent pas trop, on préfère avoir le temps d’arriver et de se garer tranquille, sans stress, sans contraintes. On est joyeuses, contentes d’être entre filles pour aller courir. On est zen, motivée. Tout va bien !A l’arrivée à Issy les Moulineaux, le décor est immédiatement planté. Déco de Noël, père Noël ambulants, des enfants partout, des cris, des rires et des coureurs en pleine concentration.

L’heure approche

Le programme est fait : on récupère le dossard, on dépose nos affaires à la consigne et on part s’échauffer. J’observe les coureurs, enfin j’observe la tenue idéale. Beaucoup sont en tshirt, quelques un en short, d’autres sont équipés de la tête au pied pire qu’au pôle Nord ( c’est dans le thème en même temps !) Après réflexion, je ne vais pas aller me balader dans Issy Les moulineaux. L’objectif est de passer sous les 47 minutes (mon dernier RP à Vincennes 2019) et je ne pense pas avoir froid. Dehors il fait doux et avec l’échauffement je pense que le short va être mon allié ! Zou ! on file derrière une voiture pour se changer illico presto. Le stress monte un peu, les minutes défilent et nous prenons du retard sur notre petit planning mais on reste de bonne humeur, on est festives toutes les 2, contentes d’être là, on kiffe notre dimanche matin simplement !Aller retour à la voiture (2,5km), petite photo souvenir entre meuf et encouragements mutuels avant d’aller se mettre dans les SAS de départs. Il est temps d’y aller.

C’est l’heure !

Je file dans mon sas, pour la 1ère fois en PREFERENTIEL 2 ! Je suis assez fière je dois le dire.Je m’entraine toute l’année, je me vois progresser et c’est un peu une des récompenses de mon travail. J’entre dans ce SAS le sourire aux lèves et fière de moi. Ce n’est pas une fin en soi, mais c’est assez exaltant de prendre conscience de sa réussite.

Je suis prête. Le départ va être donné dans moins de 2 minutes. J’adore ce moment un peu suspendu où tu attends le coup de feu pour aller courir, comme si tu participais à la plus grande compétition de ta vie. Tu ne dois rien à personne mais pour ta satisfaction personnelle et ta joie sur le moment, tu veux réussir. Faire mieux, toujours plus vite et te prouver encore que tu peux faire encore et toujours mieux. Sous les 47 minutes. Ça devrait le faire. Ça va le faire. Je peux le faire. Go !Le départ est très dense, je ne sais pas combien on est mais nous sommes nombreux à avoir eu l’envie folle de courir par 8 degrès dehors un dimanche de décembre. Franchement, c’est quand même plus kiffant que de rester sous la couette à ruminer non ?

Emportée par la foule

Je me laisse complètement prendre par cette horde de coureurs et je me prends pour une gazelle en courant mon 1er kilomètre en 4’13. L’allure cible étant de 4’30 autant vous dire que je me suis un peu enflammée, enflammée grave même ! Pourtant je suis plutôt bien et ce 1er kilomètre passe comme une lettre à la poste mais soyons raisonnable, je ne tiendrai pas 10km à cette allure. (enfin pas pour le moment ahah)

La course

Je ralentis pour me remettre dans mon allure visée et c’est parti pour 9km restants. Au loin, je vois un joli t-shirt bleu, un petit bonhomme Levallois Triathlon ! Je vais tenter d’aller le rejoindre. J’enchaine les kilomètres, les uns après les autres en regardant ma montre qui bipe à chaque kilomètres et je sais alors que je suis dans mes temps. Le petit hic c’est que dans mes souvenirs, ce parcours à Issy était tout plat. Alors il s’avère que non. Certes nous ne sommes pas sur un parcours trail et je ne sais pas si nous pouvons parler de dénivelé, mais à savoir qu’il n’est pas du tout plat et qu’il y a beaucoup de virages très serrés donc beaucoup de relances. Je ralentis au 6ème km avec une jolie petit côte et des demi tours en épingle. Grrr ! Cela dit, rien ne peut m’arrêter. Ca continue. On y croit, on relance et on pense au prochain kilomètre. J’aime bien ne penser qu’au kilomètre qui suit et non pas à tout les suivants ! Un par un, on avance et on rectifie l’allure si besoin. Je passe le 7eme km en 4’44, j’ai un peu ralenti. C’est quand même dingue quand on y pense…. Je vais déjà bien vite et la fille trouve qu’elle ralentie mais elle ne perd que 15 secondes ! On se prend vite au jeu quand même.

J’ai les jambes « on fire » et au 8ème km, je sais que je peux faire mon 45 minutes tant rêvé. Vas y là, accroches toi, tu peux le faire. J’ai tellement d’énergie en moi et d’envie que rien ne peut m’arrêter à ce moment là. Les spectateurs sont présents sur tout le long du parcours et c’est énivrant, il y a des musiciens, les gens vous encouragent, le soleil est là. Waouh c’est le bonheur avant même d’être arrivé. C’est ça qui est génial dans le sport. C’est de prendre du pur plaisir en de donnant à fond.Je vois alors le 9ème km qui approche et là, je sais que je ne dois pas relâcher. En fin de course, j’ai toujours tendance à me dire que c’est fini bien trop tôt. Mais le dernier km est crucial et là je dois relancer une dernière fois même si je suis fatiguée, et que oui, j’aimerai bien marcher un peu. Comme tout le monde, autour de moi. C’est assez rigolo d’observer les autres coureurs. Je me demande ce à quoi ils pensent, eux, à ce moment là. On a l’air tous crévés mais au fond, on est tous tellement satisfait ! « il reste 300m allez c’est fini ! » je regarde la montre ou pas ? Nan, allez donnes tout et tu verras, normalement tu es sous les 46 minutes. Et là, alors que mes jambes ont bien galopées, les voilà prises d’un boost supplémentaire pour un sprint de folie. Hors de question de louper mes 45’ !

Tada !

Alors alors ? J’arrête la montre, je savoure cette arrivée qui comme à chaque fois me procure beaucoup de plaisir. C’est comme si je prenais des vitamines pour me redonner de l’énergie pendant l’hiver. Moi, je cours !Je suis derrière la ligne d’arrivée et forcément, mes 1ères pensées vont toujours à la même personne sur chaque course et puis je regarde ma montre… j’espère que mon papa est fier aussi parce que là, il est 10h30 du matin, et je suis sur un petit nuage : 45’52 à l’écran. J’ai réussi. J’ai encore réussi. Tout est réalisable quand on croit en ses capacités et que l’on se donne les moyens de réaliser ses rêves. L’objectif est donc atteint, certes.

Mais qui a dis que j’en resterai là ?! Je les admire mes 45 minutes mais j’ai déjà en tête un nouveau record personnel à viser. Rendez-vous demain avec le coach Triathlon Spirit pour décortiquer la course en détail et planifier les nouveaux objectifs !

et n’oubliez pas, vous aussi kiffer votre vie !

#alwayssmile

Déclaration d’amour


Je profite de la Saint Valentin pour te faire ma déclaration, toi mon amour.


Le temps est toujours trop court en ta compagnie, ça défile à une allure de folie lorsqu’on est tous les 2. Tous ces moments où l’on est là et où plus rien ni personne n’existe. J’ai l’impression d’être sur une navette spatiale qui part dans la galaxie.
Chaque moment ensemble, on les passent l’un contre l’autre et j’aime à te serrer le plus possible contre moi, comme pour ne faire qu’un.
Chaque fois que je dois partir loin sans toi, c’est un déchirement, je suis triste de ne pas te voir. Si je pouvais, je te glisserai dans ma poche
pour t’avoir toujours avec moi.


Je sais que tu vis grâce à moi, que tu fais tout pour moi, que je suis le seul qui te prends dans les bras. Et même si il y a des hauts et des bas, je sais que si tu me déçois c’est que je l’ai peut être cherché, que je t’ai délaissé et que je ne me suis pas assez occupé de toi.


Je te pardonne tout, et pas seulement aujourd’hui.
J’espère passer encore de grands moments de vie avec toi et continuer à te chevaucher fougueusement.
Je t’aime ma monture à 2 roues chérie


#lovemybike
#triathlonspirit
#fogliawheels

Arrêt sur Image

Ironman Vichy, photo par Trimag

Pris en flag sur l’Ironman de vichy dans le magazine TRIMAG!


Il a baissé la tête pour avoir l’air d’un coureur, mais il n’est plus que l’ombre de lui même.

Il pleure de rage derrière ces lunettes de soleil.

Les spectateurs lui ont tourné le dos. Mais il ne baisse pas les bras, il veut a tout prix rejoindre l’arrivée.

Honteux et confus, il jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.

Ironman Vichy

im-vichy

Après un gros trip hyper court pour participer à l’Ironman de Vichy…

“Abandonner c’est perdre”, mais ne pas abandonner c’était pas gagner!

Il est 5h le samedi, je saute du lit pour plonger dans le fourgon direction Vichy.
Il est 5h le dimanche, je sursaute du lit pour plonger dans l’eau à l’heure avec mes amis.
Il est 5h le lundi, je saute du fourgon, pour plonger dans mon lit l’humeur un peu bougon.
Il est déjà 9h, saut du lit en douleur
Je me replonge dans ces moments de pur bonheur.
Le rêve est fini, mais je suis finisher.
C’est grâce à vous aussi, mes fidèles supporters.
Marcher c’est avancer, avancer pour finir.
Une médaille à chercher, juste pour le plaisir.
#triathlonspirit  
#IronmanVichy

medaille-finisher-im-vichy

 

Steve Hed patron de Hed Cycling nous a quittés à l’âge de 59 ans

Photo from HEd Cycling

Steve Hed

Steve Hed, un ingénieur passionné dont les innovations en matière d’aérodynamique et de conception de roue ont révolutionnés l’industrie du cycle, est décédé mercredi. Il avait 59 ans.

HED est devenu une icône de l’industrie du vélo au cours de ces trois dernières décennies. La forme de la jante toroïdale de Hed établi une nouvelle norme pour l’aérodynamique de la roue; ses jantes plus larges ont pris à contre courant et influencés l’ensemble de l’industrie; ses guidons aéro monobloc étaient révolutionnaires.
La vie de Hed a été centré sur et autour de la bicyclette. À l’école primaire et l’école secondaire, Hed était un cycliste et un passionné modèle d’avion. Il a cité les frères Wright comme une source d’inspiration, lorsqu’on l’interroge sur son éducation dans une interview plus tôt cette année avec l’émission de télévision du Grand MSP affaires sur KSTP Channel 5.
Au début des années 1980, il fait la connaissance d’un bricoleur de composites, et ilscommencent à faire des roues de bicyclette aérodynamiques abordables. Hed n’a pas créé la première roue de disque, mais il les a popularisé parmi la communauté de triathlon, un sport qu’il a soutenu depuis ses premiers moments.

La construction de roues à disques composites dans son garage en utilisant des outils de menuiserie, c’ était en 1985 et son entreprise, HED, est considéré par certains comme le premier fabricant spécifique triathlon.

Hed était fier de la société qu’il construit, et les produits qu’il produit aux États-Unis. Sa rivalité avec Zipp était profonde, mais à l’amiable. “Les fabricants américains sont encore les meilleurs,» dit-il dans la même interview KSTP. “Nous avons un concurrent à Indianapolis [Zipp] et un dans l’Utah [ENVE], et ils sont capable aussi de faire de très bons produits.”

Retrouver ici son interview :

https://www.youtube.com/watch?v=Q3-TVSzIgH0#t=44

 

Cyclo Cross : un singe en hiver

ob_9c4d3f926abbb489cc8863b634ac164f_2013-12-01-10-58-47

Un levé matinal, de la route à faire, un complexe sportif à trouver.  Des discussions sur le parking, des pneus à crampons, des pédales VTT, des chaussures de VTT, un vélo Foglia Cross Pro carbon.  De l’herbe, de la boue, du vent, des montées, des descentes, des dévers, des marches à sauter, des arbres à éviter, des fossés à traverser.

Un bon échauffement, un départ en masse, des bouchons,des politesses, des dépassements, des planches, des descentes du vélo, des portés, des remontées sur le vélo.

Des poumons en feu, des arbres à éviter, des glissades, des chutes, un beau soleil dans le ciel, un beau soleil dans une descente, un selle qui tient plus dans son chariot, un arrêt technique, des pneus qui bourrent, des chaussures qui bourrent, des pédales qui bourrent, un dérailleur arrière qui bourre, un genou qui fait mal.

Des encouragements, des cuisses qui chauffent, le dernier tour, un sprint final, une place de gagnée, des applaudissements.

Des échanges, un Kärcher bien puissant. De la route à faire, des bouchons au retour.

Un super dimanche passé sur le cyclo-cross de la Ferté-Gaucher, avec cette manche comptant pour le challenge régionnal Cyclo Cross FFC avec une ambiance propre au Cyclo Cross.

ob_e8de78d8c811f023e5fadf85b57c30ca_2013-12-01-10-58-41