Partager ma passion, c’est aussi ça ma vie de baby triathlète aujourd’hui ! Alors quand, Claire Smagghe une journaliste du magazine « Les sportives magazine » me contacte une nouvelle fois (le magazine avait retracé mon 1er marathon en 2017), c’est tout naturellement que je réponds à ces questions. L’interview fut longue pour elle : j’avais du mal à m’arrêter de parler, je lui racontais mes aventures, mes émotions, mes rencontres. Elle s’en souviendra, je crois lui avoir fait presque peur ! 🙂 Je suis fière de représenter ces femmes sportives passionnées !
Auteur/autrice : Estelle Thomas
Compte rendu de course : les 10km de vincennes
1ère compet’ de l’année : direction Vincennes pour un 10km. Le décor est planté : il a plu toute la nuit, les routes sont humides, glissantes et ce matin là au retrait des dossards, l’ambiance est morose. Il fait doux mais il pleut. On a connu de meilleures conditions pour entamer une course, cela dit, il ne faut pas s’arrêter à ça. C’est là que le mental joue énormément dans la course. L’objectif est simple : faire toujours mieux que la précédente. Toujours me dépasser.
Mon dernier 10km remonte à Décembre dernier, donc c’est plutôt récent et malgré mes nombreuses sorties courses à pied, je ne m’entraîne pas spécifiquement pour cette distance. Mon dernier chrono est de 45’52. Hum… ça va commencer à être difficile de courir encore plus vite. Mais j’aime bien le challenge, ça me donne toujours la motivation.
La pluie a cessé, c’est déjà ça ! Le départ est donné à 9h15, c’est parti ! Départ en SAS moins 50′, il y a du monde et pour la 1ère fois , mon sourire n’est pas naturel. (quand on voit la photo de l’arrivée, on comprend). Je sens direct que mes jambes ne vont pas me suivre bien longtemps. J’ai ce sentiment bizarre d’échec et ça ne m’aide pas du tout en ce début de course. Je sais que je pars toujours beaucoup trop vite sur mon 1er km, la fille s’enflamme toujours trop. Bon ben cette fois, elle ne va pas s’enflammer ni au 1er ni au dernier km ! Je commence déjà à peine dans l’allure prévue pour être en moins de 45′. Et dès le 2eme, mon allure baisse. Je regarde ma montre toutes les 30 secondes, c’est pas bon ça. Je vois bien que je ne suis pas du tout dedans et ça me contrarie. J’arrive à maintenir une allure cela dit correcte en 4’40 du kilo mais ce n’est pas réellement ce que j’avais prévu aujourd’hui. Les kilomètres défilent assez vite quand même, je suis au 5ème et j’ai l’impression d’avoir déjà tout donné. Je suis à bloc. J’ai les joues rouges écarlates, je vais exploser. Donnez moi de l’eau ! J’attrape une petite bouteille au ravito en mode express et ça repars. Là, il faut que le mental sois fort pour m’aider dans cette seconde partie de course. J’ai mal aux jambes, mes mollets sont en feus, j’en ai marre de courir dans la boue en mode cross, j’ai chaud, pourquoi je cours pas plus vite, elle est où l’arrivée…voilà ce que j’avais en tête à ce moment là. Et là, ça ne me ressemble pas du tout. Estelle, ressaisis toi de suite !
Je ne participe pas à ce genre de course pour souffrir ou lutter contre moi même, mais pour me prouver que je suis capable de me dépasser à chaque fois en y prenant du plaisir. Donc on est au 6ème km, on arrête la déprime et on se reprend. Personne ne me force à être ici (même pas le coach ahah), donc qu’est ce que j’ai fais ? J’ai souri ! Oui oui, je me suis forcée à sourire. Stop la crispation et le regard dans le vide. Et ça marche ! Les derniers kilomètres ont été vraiment kiffants. J’ai retrouvé mon plaisir et cette sensation est juste revigorante de motivation. Certes, ça ne te fais pas courir plus vite que prévu, il ne faut pas s’enflammer (jamais, dirait le coach) mais tu sauves les meubles !
Résultat, je vois l’arche d’arrivée, un coup d’oeil à la montre et je m’aperçois que je suis carrément dans le chrono ! Youhou mais comment est ce possible ?! Allez on finis en beauté, petit sprint de fin pour grapiller quelques secondes et réussir à faire mieux qu’à Issy. Biiiim : 45’30, je gagne 22 secondes en ayant fais une course moyenne mais en ayant retrouvé le sourire sur les derniers kilomètres et ça je pense que ça change tout !
Voilà un 1er 10km en 2020 qui annonce de bonnes choses pour la suite. N’abandonnez jamais, jusqu’à la dernière minute croyez en vous, oubliez que vous avez mal. Forcez vous à sourire, forcez vous à prendre du plaisir. Oubliez la douleur et faites place au bonheur ! (si, si, ça marches !)
C’est quoi une session home trainer chez triathlon spirit ?
Un dimanche matin d’hiver. Il est 9h pétantes. Hier tu t’es fait 22km de sortie longue en prépa marathon et c’est le début d’une session d’1h de home trainer avec enchaînement course à pied sur la piste. Petit compte rendu d’un entrainement qui réveille bien les muscles !
Quand il fait froid dehors, tu es bien équipée et tu prends ton courage à deux mains pour aller rouler dans la nature. Quand il pleut, tu es toujours bien équipée mais avouons le, le courage laisse vite la place à la faiblesse. Mais heureusement, il existe une belle invention pour nous, triathlètes, le HOME TRAINER ! C’est pratique quand tu es pris de faiblesse : tu l’installes chez toi, bien au chaud et c’est parti ! Il faudra vite faire preuve de courage cela dit, les séances de home trainer sont quand même intenses.
Chez Triathlon Spirit, on se donne donc rendez-vous le dimanche matin, dans une salle attenante à une piste d’athlétisme ( hum ça c’est le bonus) pour 1h d’entraînement. Aujourd’hui, c’était séance PMA (puissance maximale aérobie) J’avoue ça fait presque peur ! C’est assez simple en fait : installation du home trainer, échauffement, séance à bloc, récup et enchaînement course à pied parce que nous sommes de vrais triathlètes, ouai. C’est simple, mais je suis revenue entièrement vidée de cette séance. Flash back.
1/ installation du home trainer. Je vous passe les détails, mais n’oubliez pas un axe spécial si vous avez des freins à disques sinon vous pouvez rentrer direct à la maison.
2/ tenue de combat. Prévoyez une tenue légère en intérieur. Ca va chauffer. Moi je prends le cuissard court et un débardeur de course à pied avec brassière.
3/ préparation cap. je prépare les runnings à côté du vélo pour l’enchaînement, histoire de se la jouer en mode transition éclair.
4/derniers détails. J’allume le compteur, prépare la gourde d’eau et la serviette microfibre pour protéger mon petit vélo de ma sueur dégoulinante.
5/ Let’s go. Je déconnectes mon cerveau.
6/ l’échauffement : là tu penses que tu es en forme et que ça va passer crème. Tu as eu du mal à te réveiller mais là franchement les jambes vont envoyer du lourd. 15 minutes où tu peux encore papoter tranquille avec la team et écouter le coach annoncer la séance.
7/ annonce de la séance du jour : PMA. A bloc quoi ! 15 min d’échauffement tranquille + 6x 1’/1′ (1 min à bloc / 1 min tranquille) + 3 min recup + 10x 15″/15″ (15 sec à bloc + 15 sec tranquille) + 3 min recup + 10x 15″/15″ (15 sec à bloc + 15 sec tranquille) + 5 min récup + enchaînement course à pied 1km allure M.
8/ le choc. Tu réalises que tu vas passer un sale quart d’heure. Enfin, une sale heure plutôt ! Ca va piquer. Il va falloir appuyer sur les pédales.
9/ on y est. Je commence les 6×1’/1′. Oui ça paraît relativement court mais je peux vous assurer que c’est la plus longue minute qu’il existe quand tu dois être en puissance max ! J’ai de la chance d’avoir pu investir dans un capteur de puissance et pour les séances sur home trainer c’est juste génial. Tu peux suivre les conseils du coach à la lettre. Enfin tu essayes. L’objectif aujourd’hui était pour moi d’être sur 200 watts. Ca passe sans problème sur les 1’/1′. Je me dis que je vais peut être réussir à faire 10 ou 15 watts de plus sur les 15 secondes. On est déjà tous en sueur. Le pire reste à venir. Les 2x10x15″15″. C’est rapide 15 secondes certes. Mais je vous assure : ça pique grave ! Cela dit, ces séances vont forcément m’aider donc j’essaye de rester focus et j’oublie les gouttes de sueurs et les cuisses qui hurlent. J’enchaîne la 1ère série en 260watts de moyenne. Je me suis enflammée là non ? Ou alors je commence vraiment à progresser ? Autour de moi, plus un bruit. On ne rit même plus aux blagues du coach. Concentration maximum ou peut être douleur intense, tout le monde est silencieux. La 2ème série commence. Je vois les chiffres sur mon compteur s’emballaient ! J’aimerai bien augmenter ma moyenne de 10 watts de plus. Ouch ça chauffe, c’est dur, mais je ne vais pas lâcher. Je me prends au jeu en fait. Résultat : 287 watts de moyenne. Youhou. C’était bref et intense. Je me sens en grande forme.
10/ Enchainement. C’est pas fini. Tu viens pour t’entraîner en triathlon non ? Alors il faut enchaîner. C’est parti pour 4 tours de pistes x 250m soit 1km à allure M. On continue la récup vélo en attendant le signal du coach pour être les premiers à s’élancer rapidement sur la piste. Tout le monde se prend au jeu. On s’entraîne, on est rigoureux et concentrés mais il faut aussi s’avoir s’amuser. Top c’est parti, on enfile rapidement ses runnings et let’s go les cocos sur la piste ! La transition est plutôt facile même avec 4°c degrès dehors. Tu as l’impression de ne plus sentir aucune douleur dans les jambes, ça te soulagerai presque de courir ! Faut vraiment être tarés avouons-le ! 🙂
11/ La délivrance. Tu peux ranger tes affaires et rentrer chez toi. Tu prends soin de bien te rhabiller pour éviter d’être malade et aller te préparer un bon petit déjeuner healty !
12/ La plénitude. Ce sentiment d’avoir réussi, de ne pas avoir perdu ton dimanche matin sous la couette. Tu t’es donné à fond, tu as souffert (un peu) mais tu es heureux. Tu t’es entraîne, tu t’améliores. Tu te sens bien, tu peux aller faire la sieste !
Soyez rassurés, il ne reste que quelques semaines avant le retour du soleil et des belles sorties longues dans la nature. En attendant, prenez du plaisir quand même, entraînez-vous et le résultat sera magique !
9 avril 2017 – 5 avril 2020 : Marathon de paris me REvoila !
3 ans après mon 1er marathon de Paris, je resigne pour pulvériser mon RP
Le 9 avril 2017, je me préparais à vivre un grand moment : prendre le départ d’un 1er marathon et pas n’importe lequel, celui de Paris. A cette époque, je suis interviewée par Les Sportives Magazines sur cette 1ère participation. 3 ans après, je retombe sur cet article et j’ai envie de vous le partager !
Que de chemin parcouru depuis ! J’en suis moi même surprise. Je ne savais pas courir, je commençai tout juste à découvrir les joies du sport sur moi et mon corps. Depuis il y a eu des semi-marathons, des 10km, des triathlons, un Ironman, d’autres marathons… Je n’aurai jamais imaginé cela ! Cet article m’a donné envie de retenter l’aventure « Marathon de Paris » en 2020. Et si j’étais capable de gagner plus de 40 minutes… ça se tente non ? Vous en pensez quoi ?
n’oubliez pas, kiffer votre vie #alwayssmile
2020 c’est hourtin : Triathlon Frenchman XXL!
Nouvelle année, nouveau rêve
Une année pleine de riches expériences vient de se terminer et je me demande déjà ce que la suivante va me réserver. Après mon 1er Ironman à Nice, vais-je vouloir retenter un triathlon dans le même format ou me laisser une année plus cool sans compétitions particulières ?
Certains me diront « mais que veux tu faire de mieux maintenant ? » Il y a tellement à faire ! Vais-je être capable de reconsacrer du temps pour m’entraîner et vais-je avoir la motivation suffisante pour aller plus loin ? Je ne sais pas où je serai dans 6 mois, 1 an. La vie nous réserve tellement de bonnes surprises. Ce qui est certain, comme d’autres planifierait leurs vacances un an à l’avance, moi je veux planifier mon objectif sportif. J’en ai besoin. C’est ma passion. C’est mon plaisir. Il ne me faut pas réfléchir bien longtemps : je veux retenter un triathlon format XXL.
Il faut quand même rappeler que l’édition 2019 de l’Ironman de Nice a été particulière et que les distances ont été raccourcies à cause de la canicule. Je n’ai donc pas réellement parcouru la distance XXL. Je sais que j’ai beaucoup progressé et je commence a avoir de bons petits résultats sur les courses. Mon classement dans ma catégorie a beaucoup évolué et je me prend au jeu de la compétition. A Nice, j’ai kiffé. J’ai réussi, j’étais dans les temps certes et je suis devenue finisher. Cela dit, je veux faire la distance totale et faire une meilleure performance cette fois.
Je suis capable de faire un meilleur temps tout en prenant un max de plaisir. Qu’est ce qui pourrait m’en empêcher ? Je suis en pleine forme, j’ai un suivi sportif régulier avec le coaching by Triathlon Spirit, j’ai une motivation au plus haut niveau et je trépigne à l’idée de revivre cette aventure. C’est décidé, on resigne. Mais quelle course choisir ?
Il faut se décider…
2 jours après mon arrivée sur l’IronMan de Nice, j’étais prête à me réinscrire sur l’édition 2020 direct pour refaire le parcours dans sa totalité. (en espérant qu’il n’y ai pas d’épisode caniculaire une fois de plus). Je connais les lieux, l’organisation sera très facile, j’arriverai un peu en terrain « presque » conquis !
Cela veut dire tout de même se réinscrire sur un IRONMAN, ce qui, il ne faut pas l’oublier, a un certain coût ! Après concertations avec ma famille, mon coach, mes amis, je me décide à rester raisonnable et à tenter autre chose. Le même format mais ailleurs et sans label IronMan.
Je me souviens avoir alors adoré l’organisation et l’ambiance lors de mon triathlon L au Frenchman en 2019. Après avoir discuté avec Benjamin Sanson l’organisateur, je m’étais dis qu’un jour je viendrai pour faire le XXL chez lui à Hourtin. Signe ou pas, cette année, Levallois Triathlon choisit le FRENCHMAN pour organiser la course club.
Ne cherchons plus, cette année 2020 sera à Hourtin ! Je prendrai donc le départ le 23 mai 2020 pour 3,8km de natation, 180km de vélo et un marathon au Frenchman accompagnée de toute la team Levallois !
Y’a plus qu’à !
L’inscription est faite. Maintenant, il faut planifier les courses de préparation et s’entraîner.
Je suis heureuse de prendre le départ de cette course, qui reflète bien mon état d’esprit. Il y règne une ambiance très familiale et bon enfant tout en permettant à chacun de réaliser de vraies performances individuelles.
Cela dit, le format reste très exigeant et il ne faut pas le prendre à la légère. Je compte bien me donner à fond et devenir une vraie FRENCHWOMAN ! L’année s’annonce chargée et pleines de nouvelles aventures. J’adore le challenge. Ce sentiment d’accomplissement et d’épanouissement personnel me donne l’énergie pour commencer 2020 à bloc !
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FLASH BACK 2019 « OBJECTIF IRONMAN NICE »
13 compétitions. 114km de natation. 4324km de vélo. 1292km de course à pied = une année IRON MAN
2019, une année révélatrice.
Une année où chaque jour, chaque semaine a été consacrée à mon objectif principal : ma 1ère participation à un Iron Man. Et pas n’importe lequel: l’Iron Man de Nice, le plus mythique en France. ( à noter, qu’il y a 2 ans je n’avais même pas connaissance de l’existence de ce genre d’épreuve ! )
La grande décision
Après 2 ans au club de Levallois Triathlon, c’est la grande décision. Je veux aller plus loin et les triathlons M ne me suffisent plus. Je prend goût aux triathlons longue distance (triathlons format L) et le déclic apparaît lors de l’arrivée au 70.3 de Vichy en 2018 : j’en veux plus. C’est décidé, je veux voir si je suis capable d’aller encore plus loin, plus longtemps. Je m’inscris sur un Iron Man. C’est alors que toute mon année est orientée vers ce défi personnel, ponctuée de différentes émotions : appréhension, excitation, doutes, peurs. Il faut s’entraîner, s’équiper, s’organiser. Il faut prendre confiance et prendre conscience de ce qui m’attends.
La mise en pratique
Réussir cet Iron Man a été possible grâce à un entrainement assidu avec le coaching by Triathlon Spirit . Je suis une baby triathlète encore et je n’aurai jamais réussi sans un accompagnement sportif. Le but n’était pas de me faire faire un entraînement de professionnel, mais de me permettre de réaliser une course avec le plus de plaisir possible et d’allier ce planning avec ma vie de tous les jours. Certes 2019 était consacrée à mon Iron Man mais il ne faut pas oublier qu’il fallait aussi honorer aussi ma vie professionnelle et personnelle, ne pas se déconnecter du monde et faire profiter mon entourage, de mon énergie et de ma motivation. Ce fut chose faite : ma famille, mes collègues, mon partenaire de vie, tout le monde a vécu en mode Ironman !
Avec mon coach Triathlon Spirit (ndlr Vivien Foglia), nous organisons alors un planning sur l’année avec différentes compétitions pour me préparer à ce grand challenge: triathlons, marathons, semi-marathons, aquathlons… Je teste alors différents formats, différentes régions pour être prête le grand jour. On analyse des fichiers, on prépare le vélo, on réadapte les allures, on organise le séjour, on planifie la course, on étudie les tracés, on test la nourriture, on adapte un régime alimentaire, on surveille son poids, on surveille la fatigue, on prend en compte les émotions, on s’entraîne, on s’entraîne, et on s’entraîne…. C’est un investissement personnel intense mais tellement gratifiant et excitant !
Les entraînements s’enchaînent, les compétitions aussi et la progression se fait ressentir. J’améliore mes chronos, mon corps devient plus endurant et mon mental plus fort. Je me sens prête. J’ai hâte.
La réussite
30 juin 2019. 20h30. Moi, baby triathlète, je deviens finisher de l’Iron Man de Nice en 13h45 le sourire aux lèvres et l’énergie du matin ! (cf compte rendu complet de ma course)
Ce qui restera gravé à jamais : le sentiment d’épanouissement et de satisfaction intense lors du dernier kilomètre de cette course à grande échelle. La chair de poule qui vous prend sous 40° dégrès lorsque vous courez sur le tapis rouge Ironman, le coeur qui s’emballe quand on entend le speaker vous hurler « You are an ironman » et la fierté immense qui vous submerge en franchissant la finish line.
J’ai envie de recommencer ! Rendez-vous en 2020.
N’oubliez pas, kiffer votre vie #alwayssmile
mon rp sur 10KM A ISSY LES MOULINEAUX
En 2016, courir un 10km me paraît un peu incensé. Cela dit, je m’y teste et je passe les 10km en 58 minutes, ce qui était déjà un bon temps pour une coureuse du dimanche ! Nous sommes en décembre 2019, et aujourd’hui, j’en veux plus ! En 2 ans, j’ai couru plusieurs centaines de kilomètres et je suis capable d’améliorer mes temps sur une telle distance. La dernière fois que j’ai couru un 10km, c’était à Hardelot en Septembre 2019. Résultat : 47 minutes. Sacrée évolution ! Mais vraiment, j’en veux plus. Vais-je réussir à faire encore mieux cette fois ? Découvrez mon compte-rendu des 10km d’Issy les Moulineaux….
Ambiance de Noël
Je fais cette course tous les ans. C’est près de chez moi et je suis fan de cette ambiance festive de Noël. C’est ma période préférée de l’année alors comment ne pas participer à une corrida de Noël ? Bon je l’avoue, je ne me suis jamais inscrite sur la course déguisée. J’admire ces petites mamans et papa Noël qui ont tout l’attirail du parfait père Noël. Cela dit, mon esprit de compétition reste présent et je ne me vois pas courir un 10km dans cet accoutrement légendaire.
C’est dimanche matin. Avec mon acolyte du jour made in Levallois triathlon, on décolle de Levallois à 8h. Le contexte actuel des grèves ne nous rassurent pas trop, on préfère avoir le temps d’arriver et de se garer tranquille, sans stress, sans contraintes. On est joyeuses, contentes d’être entre filles pour aller courir. On est zen, motivée. Tout va bien !A l’arrivée à Issy les Moulineaux, le décor est immédiatement planté. Déco de Noël, père Noël ambulants, des enfants partout, des cris, des rires et des coureurs en pleine concentration.
L’heure approche
Le programme est fait : on récupère le dossard, on dépose nos affaires à la consigne et on part s’échauffer. J’observe les coureurs, enfin j’observe la tenue idéale. Beaucoup sont en tshirt, quelques un en short, d’autres sont équipés de la tête au pied pire qu’au pôle Nord ( c’est dans le thème en même temps !) Après réflexion, je ne vais pas aller me balader dans Issy Les moulineaux. L’objectif est de passer sous les 47 minutes (mon dernier RP à Vincennes 2019) et je ne pense pas avoir froid. Dehors il fait doux et avec l’échauffement je pense que le short va être mon allié ! Zou ! on file derrière une voiture pour se changer illico presto. Le stress monte un peu, les minutes défilent et nous prenons du retard sur notre petit planning mais on reste de bonne humeur, on est festives toutes les 2, contentes d’être là, on kiffe notre dimanche matin simplement !Aller retour à la voiture (2,5km), petite photo souvenir entre meuf et encouragements mutuels avant d’aller se mettre dans les SAS de départs. Il est temps d’y aller.
C’est l’heure !
Je file dans mon sas, pour la 1ère fois en PREFERENTIEL 2 ! Je suis assez fière je dois le dire.Je m’entraine toute l’année, je me vois progresser et c’est un peu une des récompenses de mon travail. J’entre dans ce SAS le sourire aux lèves et fière de moi. Ce n’est pas une fin en soi, mais c’est assez exaltant de prendre conscience de sa réussite.
Je suis prête. Le départ va être donné dans moins de 2 minutes. J’adore ce moment un peu suspendu où tu attends le coup de feu pour aller courir, comme si tu participais à la plus grande compétition de ta vie. Tu ne dois rien à personne mais pour ta satisfaction personnelle et ta joie sur le moment, tu veux réussir. Faire mieux, toujours plus vite et te prouver encore que tu peux faire encore et toujours mieux. Sous les 47 minutes. Ça devrait le faire. Ça va le faire. Je peux le faire. Go !Le départ est très dense, je ne sais pas combien on est mais nous sommes nombreux à avoir eu l’envie folle de courir par 8 degrès dehors un dimanche de décembre. Franchement, c’est quand même plus kiffant que de rester sous la couette à ruminer non ?
Emportée par la foule
Je me laisse complètement prendre par cette horde de coureurs et je me prends pour une gazelle en courant mon 1er kilomètre en 4’13. L’allure cible étant de 4’30 autant vous dire que je me suis un peu enflammée, enflammée grave même ! Pourtant je suis plutôt bien et ce 1er kilomètre passe comme une lettre à la poste mais soyons raisonnable, je ne tiendrai pas 10km à cette allure. (enfin pas pour le moment ahah)
La course
Je ralentis pour me remettre dans mon allure visée et c’est parti pour 9km restants. Au loin, je vois un joli t-shirt bleu, un petit bonhomme Levallois Triathlon ! Je vais tenter d’aller le rejoindre. J’enchaine les kilomètres, les uns après les autres en regardant ma montre qui bipe à chaque kilomètres et je sais alors que je suis dans mes temps. Le petit hic c’est que dans mes souvenirs, ce parcours à Issy était tout plat. Alors il s’avère que non. Certes nous ne sommes pas sur un parcours trail et je ne sais pas si nous pouvons parler de dénivelé, mais à savoir qu’il n’est pas du tout plat et qu’il y a beaucoup de virages très serrés donc beaucoup de relances. Je ralentis au 6ème km avec une jolie petit côte et des demi tours en épingle. Grrr ! Cela dit, rien ne peut m’arrêter. Ca continue. On y croit, on relance et on pense au prochain kilomètre. J’aime bien ne penser qu’au kilomètre qui suit et non pas à tout les suivants ! Un par un, on avance et on rectifie l’allure si besoin. Je passe le 7eme km en 4’44, j’ai un peu ralenti. C’est quand même dingue quand on y pense…. Je vais déjà bien vite et la fille trouve qu’elle ralentie mais elle ne perd que 15 secondes ! On se prend vite au jeu quand même.
J’ai les jambes « on fire » et au 8ème km, je sais que je peux faire mon 45 minutes tant rêvé. Vas y là, accroches toi, tu peux le faire. J’ai tellement d’énergie en moi et d’envie que rien ne peut m’arrêter à ce moment là. Les spectateurs sont présents sur tout le long du parcours et c’est énivrant, il y a des musiciens, les gens vous encouragent, le soleil est là. Waouh c’est le bonheur avant même d’être arrivé. C’est ça qui est génial dans le sport. C’est de prendre du pur plaisir en de donnant à fond.Je vois alors le 9ème km qui approche et là, je sais que je ne dois pas relâcher. En fin de course, j’ai toujours tendance à me dire que c’est fini bien trop tôt. Mais le dernier km est crucial et là je dois relancer une dernière fois même si je suis fatiguée, et que oui, j’aimerai bien marcher un peu. Comme tout le monde, autour de moi. C’est assez rigolo d’observer les autres coureurs. Je me demande ce à quoi ils pensent, eux, à ce moment là. On a l’air tous crévés mais au fond, on est tous tellement satisfait ! « il reste 300m allez c’est fini ! » je regarde la montre ou pas ? Nan, allez donnes tout et tu verras, normalement tu es sous les 46 minutes. Et là, alors que mes jambes ont bien galopées, les voilà prises d’un boost supplémentaire pour un sprint de folie. Hors de question de louper mes 45’ !
Tada !
Alors alors ? J’arrête la montre, je savoure cette arrivée qui comme à chaque fois me procure beaucoup de plaisir. C’est comme si je prenais des vitamines pour me redonner de l’énergie pendant l’hiver. Moi, je cours !Je suis derrière la ligne d’arrivée et forcément, mes 1ères pensées vont toujours à la même personne sur chaque course et puis je regarde ma montre… j’espère que mon papa est fier aussi parce que là, il est 10h30 du matin, et je suis sur un petit nuage : 45’52 à l’écran. J’ai réussi. J’ai encore réussi. Tout est réalisable quand on croit en ses capacités et que l’on se donne les moyens de réaliser ses rêves. L’objectif est donc atteint, certes.
Mais qui a dis que j’en resterai là ?! Je les admire mes 45 minutes mais j’ai déjà en tête un nouveau record personnel à viser. Rendez-vous demain avec le coach Triathlon Spirit pour décortiquer la course en détail et planifier les nouveaux objectifs !
et n’oubliez pas, vous aussi kiffer votre vie !
#alwayssmile